Genuine

Robert Wiene, Allemagne, 1920

Un lord achète sur un marche d’esclaves la belle Genuine, qui fait partie d’une secte sanguinaire. Elle inspire de nombreux meurtres…

Genuine

Fiche Technique

Titre Original : Genuine
Réalisateur : Robert Wiene
Scénario : Carl Mayer
Directeur de la photographie : Willy Hameister
Décors : Bernhard Klein, César Klein, Kurt Hermann Rosenberg
Costumes : César Klein
Genre : Horreur
Producteur : Erich Pommer
Production : firme DeclaBioscop
Durée : 44 min
Année : 1920
Date de sortie : Allemagne : 2 September 1920

Fern Andra : Genuine
Hans Heinrich von Twardowski : Florian
Ernst Gronau : Lord Melo
Harald Paulsen : Percy Melo
Albert Bennefeld : Curzon
John Gottowt : Guyard
Lewis Brody : The Malay
cinema expressionniste allemand

Le Dernier des Hommes

Friedrich Wilhelm Murnau, Allemagne, 1924

Le portier d’un grand hôtel berlinois perd tout son prestige le jour où, devenu trop vieux, il est dépouillé de son bel uniforme pour être relégué au rang de gardien des lavabos dans ce même hôtel. Pour sa famille, ses amis, ses voisins, il n’est plus qu’une épave, en un mot : « le dernier des hommes ».

Le Cabinet du Docteur Caligari

Fiche Technique

Titre Original : Das Cabinet des Dr Caligari
Réalisateur : Robert Wiene
Assistant-réalisateur : Rochus Gliese
Scénario : Carl Mayer et Hans Janowitz
Directeur de la photographie : Willy Hameister
Décors : Hermann Warm, Walter Reimann, Walter Rohrig
Musique : Giuseppe Becce
Genre : fantastique
Producteur : Erich Pommer
Production : firme DeclaBioscop
Durée : 72 min
Année : 1919
Date de sortie : Allemagne : 26 février 1920
Première présentation en France : mars 1922 au Ciné-Opéra (Paris)

Werner Krauss : Docteur Caligari/Directeur de l’hôpital psychiatrique
Conrad Veidt : Cesare, le somnambule
Lil Dagover : Jane
Friedrich Feher : Franz
Hans Heinrich von Twardowski : Alan
Rudolf Lettinger : Dr. Olsen, père de Jane
Rudolf Klein-Rogge : Le cambrioleur
Ludwig Rex : Un meurtrier
Elsa Wagner : La propriétaire
cinema expressionniste allemand

Avertissement

– Alors, c’est un film cubiste ?

– Mais non, c’est un film expressionniste !

– Expressionniste ! Qu’est-ce que ce nouveau mot ?

– Voila : l’art expressionniste sacrifie le détail, la masse des détails, à l’expression type.
Cette expression, ce detail type, est grossi, déformé, peut-être au détriment de tout le reste, afin d’impressionner uniquement le spectateur qui n’est pas séduit par la foule des choses inutiles à montrer.
Dans Le Cabinet du Docteur Caligari, tout le drame est raconté par un fou à un autre fou, et les personnages, les décors, subissent la déformation visuelle de l’œil de ce fou.

– Vous voyez bien que c’est un film cubiste !

– Il ne faut pas appeler cubiste, tout ce qui est neuf.
La vie racontée par un dément a permis toutes les audaces, toutes les nouveautés. Les réalisations de ce film sont remarquables et de l’avis de tous les techniciens du cinema « Le Cabinet du Docteur Caligari » ouvre des horizons nouveaux et des voies inexplorées.

(Ce texte, datant de mars 1922, figurait dans le programme, conçu par Louis Delluc, du Ciné-Opéra; Il fut distribué aux spectateurs pendant toute la durée de l’exclusivité parisienne).